Ton âme suit son propre rythme. Un rythme qui ne ressemble à celui de personne d’autre. Parfois, elle t’invite à ralentir, à respirer, à t’arrêter. Et parfois, elle te demande l’inverse : accélérer, t’élancer, dire oui au mouvement qui s’ouvre sous tes pieds.

Et c’est souvent là que ça se complique.

Quand l’accélération apparaît, elle bouscule. Tu peux avoir l’impression de subir ta vie. Une partie de toi veut avancer, veut évoluer, veut se déployer… Et pourtant, une autre partie freine, bloque, résiste. Non pas parce que “ce n’est pas le bon moment”, mais parce que le mouvement te semble trop rapide. Comme si tu n’arrivais pas à suivre ton propre élan.

Et je tiens à te rassurer : Non, cela ne va pas trop vite. C’est exactement le rythme juste pour toi. C’est ton âme qui t’appelle. Ce qui résiste, ce n’est pas toi… ce sont tes anciens conditionnements.

Pourquoi cette peur d’avancer au rythme de ton âme ?

Parce que ce rythme touche des couches profondes de l’être. Il vient réveiller des mémoires, des blessures, des héritages. Voici ce qui, en toi, peut bloquer l’élan naturel de l’âme :

1. Les blessures de l’enfance : le monde qui t’a appris à te limiter

Dès ton plus jeune âge, tu as appris à ralentir, à te contenir, à ne pas déranger. Tu as intégré, souvent inconsciemment :

• “Va moins vite, tu vas te faire mal.” → peur de l’audace.
• “Tu vas trop loin.” → peur d’aller au bout de tes rêves.
• “Fais attention.” → hypervigilance et auto-contrôle.
• “Tu es trop enthousiaste / trop sensible / trop intense.” → auto-censure du feu intérieur.
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Quand on t’a demandé d’être sage, calme, raisonnable… Ton âme, elle, a appris à se mettre en veille. Alors, quand elle se réactive aujourd’hui, cette énergie te paraît “trop”, simplement parce que tu n’as pas été autorisé à l’habiter enfant.

2. Les mémoires karmiques : les vies où avancer était dangereux

Ton âme n’en est pas à sa première incarnation. Elle porte en elle :

• des vies où tu as été punie pour ta lumière,
• des vies où tu as été exécuté ou rejeté pour avoir avancé trop vite sur un chemin hollistique
• des vies où le changement menait à la perte, à la solitude, à la souffrance,
• des vies où être visible signifiait être en danger.

Alors aujourd’hui, quand ton âme te propulse vers l’avant, ces mémoires peuvent se réveiller et chuchoter :

• “Si tu bouges trop vite, tu vas tout perdre.”
• “Si tu te montres, tu seras vulnérable.”
• “Si tu avances, tu dérangeras.”

Elles ne cherchent pas à te bloquer : elles cherchent à te protéger… mais avec des données périmées.

3. Les transmissions transgénérationnelles : ce que ta lignée n’a jamais osé vivre

Tu portes également les mémoires :

• d’ancêtres qui ont dû se restreindre,
• qui n’ont jamais pu vivre leur mission d’âme,
• qui ont été empêchés par la société, la guerre, la pauvreté, la religion,
• qui ont appris que “rester à sa place” était la seule manière de survivre.

Quand une âme choisit d’aller plus loin que sa lignée, cela crée une tension intérieure. Parce que tu deviens celui qui brise les cycles. Alors la peur surgit, comme si avancer trop vite risquait de déstabiliser tout l’arbre familial.

En vérité,

Ce qui a peur, ce n’est pas ton âme. Ce n’est même pas ton présent. Ce sont des parts anciennes, blessées, fidèles au passé. Des parts qui ne savent pas encore que le danger est passé.

Ton job, dans ces phases d’accélération, n’est pas de freiner. C’est de rassurer ces parts, de les prendre par la main et de leur dire :

“Je sais que tu as peur. Mais aujourd’hui, c’est différent. Je suis guidé. Je suis prêt. Et je ne suis plus seul.”

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Tu souhaites être accompagné pour appréhender ces parts de toi et les libérer ?

Je t’invite à réserver ton soin :
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Isa Doramel

Énergéticienne, communicante animalière & gardienne du lien sacré entre les mondes

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